Retour en images sur la résidence de Léo Fourdrinier, lauréat de booster #4 arts, sciences et nouvelles technologies. Après deux mois de résidence fin 2019, l’artiste a présenté en 2020 à L’axolotl Cabinet De Curiosités sa première exposition personnelle née d’une série d’œuvres réalisées pendant sa résidence : Pulse. Il a travaillé en correspondance avec Arthur Le Saux, chercheur à l’Astrophysics Group de l’Exeter University en Angleterre.
Pulse /ˈsɪstəm/ est le second chapitre du projet artistique initié par Léo Fourdrinier, une exposition collective avec Juliette Feck, Nona Inescu, Tomek Jarolim, Flavien Laboirie, Alessandro Nucci, Perera Elsewhere ft. Gonjasufi, Pussykrew, Pierre Renucci, Constantin Schlachter, Marc Turlan et Mélanie Villemot.
Léo Fourdrinier est un artiste et plasticien français toujours à la recherche de la nouvelle inspiration, ou de la nouvelle énergie qu’il pourra intégrer dans ses œuvres. Véritable explorateur de l’art, il lance en 2020 une exposition sur le thème « Arts, sciences et nouvelles technologies ».
En s’inspirant des recherches et des études d’un astrophysicien anglais spécialisé en astérosismologie, il découvre le terme des « étoiles déprimées » qui correspond au nom donné aux étoiles qui présentent une anomalie dans leurs oscillations. On les appelle les « étoiles déprimées », contrairement aux « étoiles rieuses » dont la luminosité varie avec une grande oscillation sur des fréquences régulières. Ce phénomène découvert il y a quelques années questionnent toujours les scientifiques.
En résidence au Port des Créateurs en 2020, Léo s’inspire de ses « étoiles déprimées » pour créer une collection d’œuvres et une exposition unique : Pulse, qu’il exposera à la Galerie de l’Axolotl.
« La poésie évoquée par le nom m’a tout de suite inspiré. L’idée d’attribuer une émotion à une étoile pour souligner son anomalie est surprenante. Ces étoiles déprimées, en général, sont vieilles et pulsantes. Quand l’une d’elle vieillit, elle grossit et devient rouge. Le titre « Pulse » correspond aux travaux d’Arthur, à la pulsation des étoiles. Cela reprend aussi ma façon de travailler, de produire des œuvres, de réagir face aux matériaux… Je suis souvent guidé par mes émotions, des émotions pulsantes. C’était également un choix permettant de ne pas appeler l’exposition « Les Étoiles Déprimées », de garder un nom plus mystérieux. » Léo Fourdriner – Cité des Arts